IBN ‘ATA’ ALLAH

IBN ‘ATA’ ALLAH

IBN ‘A ヘ ’ ALL H D’ALEXANDRIE T DJ AL-D 稜N AB L-FA ボL (mort en 1309)

Originaire d’Alexandrie, Ibn ‘A レ All h vit et meurt au Caire. Il s’attache à l’école mystique d’al-Sh dhil 稜 et a pour maître Ab l-‘Abb s A ムmad b. ‘Al 稜 al-An ル r 稜 al-Murs 稜, mort en 1287. Il écrit sur l’ascétisme et le mysticisme. Son livre intitulé Al - ネikam al‘a レ ’iyya a été commenté par Ibn ‘Abb d al-Rund 稜, mort en 1394.

Il est l’adversaire déclaré du grand théologien ムanbalite Ibn Taymiyya, qui, de son côté, accuse le mysticisme d’introduire des innovations en Islam. On a dit qu’Ibn ‘At ’ All h veut, en cette occasion, défendre ce maître de la mystique ésotérique qu’est Ibn al-‘Arab 稜 al-Murs 稜. P. Nwyia, dans l’édition critique, avec traduction, qu’il a donnée des ネikam (Beyrouth, 1972), pense que ce n’est pas exact. Il s’agirait moins de doctrines que de personnes; et, pour Ibn ‘A レ ’ All h, les maîtres qui s’imposent étaient Sh dhil 稜 et Murs 稜. Son but est justement de montrer que ces maîtres ont tous les signes de la wal ya , qu’ils sont des awliy ’ (pluriel de wal 稜 : «ami de Dieu», «saint»). Ces awliy ’ sont «le lieu de l’épiphanie (ma ワhar ) de la lumière prophétique, le miroir où se reflète la lumière des connaissances du Prophète» (P. Nwyia).

Les ネikam constituent une série de réflexions et de maximes d’une haute portée spirituelle, intéressantes moins par leur originalité que par leur ton et leur beauté. En voici un exemple: «Les œuvres sont des formes figées; la vie y pénètre par le secret de l’intention pure.»

Encyclopédie Universelle. 2012.